Dès lors, l’ACJE est active et présente un mémoire à la Commission Royale d’Enquête sur l’Enseignement intitulé Problèmes de l’enseignement préscolaire dans la province de Québec, le Guide des Écoles maternelles et le Plan d’enquête sur le langage à la maternelle.
En 1968, l’ACJE devient l’Association d’éducation préscolaire du Québec (AÉPQ). Cette nouvelle association regroupe des personnes intéressées à la promotion et à la défense des intérêts de la petite enfance (0 à 7 ans). Les principes qui guident son action sont d’assurer une meilleure qualité de vie aux jeunes enfants et d’apporter, dans la mesure de ses limites, un support aux adultes qui œuvrent auprès d’eux. L’Association est un lieu pour exprimer ses idées et interrogations tout en s’entourant d’autres personnes intéressées par la place de la petite enfance dans la société.
Depuis 1969, l’Association d’éducation préscolaire du Québec organise un congrès provincial annuel. Les diverses sections régionales offrent également différentes activités de formation et de perfectionnement.
Depuis sa fondation, l’AÉPQ se fait la porte-parole de la petite enfance auprès des différents ministères, plus spécifiquement celui de l’Éducation, des organismes professionnels et syndicaux, des comités consultatifs et des groupes d’étude et de recherche. Elle s’affirme par différents mémoires, représentations et prises de position sur des sujets Entre autres, il est intéressant de lire les conclusions et recommandations suite à la réflexion menée, en 1988, dans la cadre du colloque « Le préscolaire, une formule à repenser » :